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Vivre ses émotions

Comment gérer ses émotions ?!? Est-ce la bonne formation ?

On entend partout « je dois gérer mes émotions », « je dois être maître de mes émotions », comme on gèrerait une société, une mairie ou une campagne de pub.

Qu’est-ce qu’une émotion d’ailleurs ?

C’est une énergie intense qui nous traverse, une réaction spécifique qui mobilise notre cerveau de manière passagère.

« E-motion, E = vers l’extérieur, motion = mouvement.

L’émotion est le mouvement de la vie en moi. C’est un mouvement qui part de l’intérieur et s’exprime à l’extérieur. C’est le mouvement de ma vie qui me dit et qui dit à mon environnement qui je suis. », Isabelle Filliozat, Au Cœur des émotions de l’enfant.

Le siège des émotions et des réactions automatiques en cas de stress, (l’attaque, l’immobilisation et la fuite, les 3 F « Fight, freeze and fly ») se situe dans la partie limbique du cerveau, le cerveau de survie*.

Les émotions sont un baromètre de ce que nous vivons par rapport à notre environnement, ici et maintenant. Elles ne sont pas à bannir, juste à accueillir telles qu’elles sont.

« Nos émotions ont mauvaise presse, mais elles sont utiles. Ce sont elles qui nous donnent notre conscience d’Être. », Isabelle Filliozat, Au Cœur des émotions de l’enfant.

La météo de nos émotions change en permanence, tout comme la météo extérieure.

Il n’y a pas de hiérarchie entre les émotions.


Une émotion est un processus de libération

« L’émotion, c’est la réaction physiologique de l’organisme à une sollicitation, à une sollicitation spécifique. », « Chaque émotion a une fonction protectrice… », « On a absolument besoin de nos émotions. En revanche, on n’a absolument pas besoin de 90% de nos réactions émotionnelles, parce que ce sont des réactions parasites. » Isabelle Filliozat.

Un événement extérieur survient, j’interprète cet événement à travers mon spectre spécifique, lié à mon éducation, mes expériences, mon environnement social, etc. Cette interprétation crée une charge énergétique intense dans mon corps, qui me donne alors un signal d’alerte de comment j’ai interprété cet événement, grâce à des sensations corporelles agréables ou désagréables.

Cela crée une tension dans mon corps. Le fait de vivre pleinement les sensations corporelles en conscience, permet de décharger l’émotion en question.

C’est ainsi qu’il est important de vivre et d’accompagner une émotion jusqu’au bout.

 

Ca veut dire quoi "vivre une émotion" ?

Par exemple, lorsque nous vivons une situation de frustration ou d’injustice cela peut nous mettre en colère. Comment savons-nous que nous sommes en colère ? Pour ma part, lorsque j’expérimente les sensations de l’émotion de la colère, je ressens une sensation d’énergie de feu qui part du diaphragme et qui remonte tout le long du tronc. Je sais que, me concernant, c’est le signal que je suis traversée par une émotion de colère. Alors je décide en conscience d’investiguer toutes les sensations corporelles que je ressens dans mon corps à ce moment-là, liées à la colère : je sens une énergie de feu qui part de mon tronc jusqu’au bout des mains, comme si j’avais envie d’aller me battre. Je sens tout mon corps se tendre, les traits de mon visage se raidir. Une grande énergie intense passe par mes jambes et je sens que je suis prête à bondir.

Je me concentre sur le fait de ressentir toutes ces sensations, sans jugement. J’enveloppe ces sensations de ma présence, avec bienveillance car je sais que cette réaction émotionnelle a besoin d’être accueillie.

Je serai heureuse de vous accompagner à expérimenter les sensations pour chacune des émotions que vous vivez.

S’il s’agit d’une émotion qualifiée de négative, telle que la tristesse, la colère ou la peur, une émotion souvent qualifiée de désagréable, nous savons que cette émotion est un signal qui nous indique qu’un besoin n’est pas satisfait.

Nous partons alors à la recherche du besoin qui n’est pas satisfait (Voir la carte pour trouver son besoin caché, BD d’Artmella, Emotions, Enquête et mode d’emploi, Consciences Quantiques), pour nous en ce moment, en l’occurrence le besoin de justice. Puis, une fois que nous l’avons trouvé, nous voyons comment nous pouvons y remédier.

Quelquefois il n’y a pas de possibilité de changer la situation et cela nous demande d’accepter la situation que nous vivons telle qu’elle est, en portant un autre regard. Pour cela, nous nous connectons à notre être intérieur profond et nous enveloppons d’empathie et de bienveillance (voir Nourrir bienveillance et auto-compassion avec la méditation de pleine conscience).

Il existe de nombreux outils à notre disposition pour cela et je serai heureuse de vous accompagner à les découvrir et les mettre en œuvre pour vivre vos émotions.

A mon sens, il s’agirait plutôt de dire « je vis mes émotions et je vis AVEC mes émotions », plutôt que « je gère mes émotions ».

Je vous propose une vidéo illustrative, Vivre vos émotions et vivre AVEC vos émotions.

Quelles réactions automatiques face aux émotions désagréables ?

Lorsque nous ressentons une émotion, qualifiée de désagréable, telle que la tristesse, la colère ou la peur, notre réaction automatique peut varier entre trois scenarii :

- La refouler
- Me laisser entraîner par elle
- L’ignorer
 

L’accompagnement que je propose permet de vivre ses émotions, et vivre AVEC ses émotions. C’est une bonne nouvelle car nous allons continuer à être traversés par des émotions jusqu’à notre dernier souffle.

Ainsi, au lieu d’adopter une réaction automatique que nous avons eu l’habitude d’adopter depuis toujours, nous vivons l’émotion pleinement et elle s’estompe progressivement, en notre présence en pleine conscience. Cela peut prendre plus ou moins de temps.

« Les études sur le cerveau montrent que l’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire la capacité à comprendre ses émotions et d’apprendre à les maîtriser, s’acquiert progressivement. C’est un véritable art d’utiliser ses émotions. », Frédéric Lenoir, Philosopher et méditer avec les enfants.

En vivant l’émotion pleinement, je vous accompagne à débusquer les schémas de pensées, de croyances qui ont généré ces émotions, notamment grâce au « Travail » de Retournement de Byron Katie. En effet, les pensées créent des émotions. Pour rappel, nous sommes traversés par 50 000 pensées par jour en moyenne. Nous vivons de ce fait en permanence des états émotionnels différents, plus ou moins intenses, en fonction de l’interprétation que nous portons sur ladite pensée du moment. Comprenons bien le cœur de notre souffrance : ce qui nous fait souffrir, ce n’est pas d’avoir des pensées mais de croire qu’elles sont vraies, voir le « Travail » de Byron Katie[1].

« De toute évidence, nos schémas de pensées et nos émotions se façonnent et s’influencent mutuellement. IL est souvent difficile de déterminer dans une situation particulière si l’un est plus fondamental que l’autre ou vice versa. », Jon Kabat-Zinn, Au cœur de la tourmente, la pleine conscience.

Il est donc essentiel d’identifier les pensées qui génèrent nos émotions les plus difficiles à vivre, d’observer le processus qui se déroule en nous et de remettre en question les pensées, puisqu’elles ne sont que pure illusion. Elles n’existent que dans notre tête, mais ont le pouvoir de créer des sensations corporelles intenses en nous[2].

Au lieu de vouloir gérer ses émotions, je dirais « connais-toi toi-même… ». Cette clé importante nous offre d’aller investiguer les schémas de pensées qui génèrent l’émotion, d’où le « Travail » de Retournement des pensées de Byron Katie[3]. Ces schémas dépendent de notre enfance, notre adolescence, notre vécu et de nos interactions avec notre environnement spécifique et unique.

Une autre clé importante pour vivre ses émotions est la bienveillance pour soi. Lorsque nous accueillons nos émotions avec bienveillance, c’est plus facile de les vivre (voir Nourrir bienveillance et auto-compassion avec la méditation de pleine conscience).


[2] Voir video de Byron Katie, « When I believed my thoughts I suffered » (Quand je croyais mes pensées, je souffrrais),

[3] voir son livre « Le retournement », voir comment faire le Travail,



La méditation de pleine conscience : qu'est-ce que c'est ?

« Méditer c’est porter attention d’une certaine manière à l’instant présent, dans un état de non-réactivité, non jugement, en étant aussi sincère que possible » Jon Kabat Zinn

« La méditation de pleine conscience est la capacité de chacun de ramener son attention sur l’instant présent, de façon consciente, en adoptant une attitude ouverte et bienveillante, sans juger, et sans avoir besoin d’agir. » Eline Snel, Manuel Eduquer en Pleine Conscience.

La méditation de pleine conscience, c’est s’entraîner à être avec ce qui est. Je serai heureuse de détailler cette partie avec vous, lors d’un atelier de pratique de la méditation, pour enfants, ados ou adultes.

Pleine conscience, attention juste, vient du Pali (langue indo-européenne) et d’un concept d’être face à ce qui est maintenant, de le regarder en face.

Il s’agit d’observer le monde tel qu’il est, et non tel que nous souhaiterions qu’il soit, de même que pour les sensations que nous ressentons dans notre corps, les émotions et les pensées qui nous traversent.

Vous n’avez rien à changer à ce que vous remarquez. La pleine conscience nous permet d’être conscient et c’est par cette prise de conscience que naît le changement, de l’intérieur et non de l’extérieur.

 

Témoignages

Vous pouvez découvrir mon accompagnement en méditation de pleine conscience, avec la vidéo de témoignage de Mireille ou celle de Chloé et en allant visiter ma chaine YouTube

 


La méditation de pleine conscience et le TDAH

Pour les personnes, enfants, ados ou adultes, qui présentent un trouble neuro-développemental tel que le TDAH (Trouble de Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), un ou plusieurs troubles dys (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalcul, etc.) ou un Haut Potentiel Intellectuel, la méditation de pleine conscience est particulièrement adaptée pour apprendre à vivre ses émotions et vivre AVEC ses émotions.

Pour rappel, « le néocortex ou cortex préfrontal est le siège des fonctions supérieures du cerveau. Il permet la régulation des émotions, la moralité, la prise de décisions, l’organisation, la logique. Il concerne toutes les parties en lien avec l’intelligence du cerveau et de la prise de décision. » Nadine Naudin*.

Le cortex préfrontal est la partie du cerveau qui permet donc notamment de décider en pleine conscience de la réponse à apporter lorsque nous vivons des émotions difficiles. Il arrive à maturité vers 25 ans, selon des études en neurosciences, (visible à l’IRM).

Les adolescents qui vivent de nouvelles émotions et de nouvelles sensations dans leur corps, vivent souvent cela dans la difficulté et n’ont donc pas encore tous les moyens optimaux à leur disposition pour développer leur bienveillance en pleine conscience avant 25 ans. Le fait de pratiquer les exercices de pleine conscience est d’autant plus une aide précieuse pour eux pendant leur adolescence. D’autant qu’ils en récolteront tous les fruits de manière optimale une fois le développement de leur néocortex arrivé à maturité.

Les adolescents qui présentent un TDAH sont plus exposés aux difficultés de concentration et de gestion des émotions. Chez ces enfants, il a été établi que leur cortex préfrontal droit présentait un retard de maturité estimé à 2 ans / 2 ans et demi. Ces derniers ont effectivement encore plus de défis à relever en ce qui concerne la gestion de leurs émotions (voir https://www.tdah-france.fr/Les-donnees-neurobiologiques.html et https://www.tdah-france.fr/Meditation-de-pleine-conscience-Mindfulness-interet-en-pratique.html

« En ce qui concerne le mindfulness à l’épreuve du TDAH, une étude exploratoire a montré une amélioration des symptômes des enfants évalués par les parents sur des patients de 8 à 12 ans, grâce à un programme d’entraînement de huit semaines. Du point de vue des enseignants, en revanche, peu d’améliorations ont été constatées. Il convient cependant de noter les effets positifs de la méditation sur le stress des parents, qui étaient eux-mêmes invités à pratiquer un entraînement cognitif de type pleine conscience. Sur les enfants sans TDAH, cette démarche peut constituer une action préventive. », Philippe Laurent, psychologue clinicien et neuropsychologue, Chargé d’enseignement à l’Université Paris-Nanterre.

Je vous propose une vidéo explicative, Vous rêvez de transformer le TDAH à la racine ?… Méditez ! LA solution fantastique !

 

Je serai heureuse de vous accompagner sur le chemin périlleux de vivre vos émotions et vivre AVEC vos émotions, le cœur avec délice, grâce à la méditation de pleine conscience, au retournement de Byron Katie et la non dualité, méthodes auxquelles je me suis formée.

 

Je propose des programmes complets

- de 8 semaines pour la méditation de pleine conscience pour adultes et pour ados

Vous pouvez également vous inscrire à une méditation découverter par zoom le mardi soir à 19h15, par email à contact@etreenmeditation.com.



* Video en français de Nadine Gaudin, Le modèle du Cerveau dans la main de Daniel Siegel, démonstration faite par Nadine Gaudin,
* Vidéo en anglais de Daniel Siegel, neuropsychiatre américain, Dr Daniel Siegel presenting a Hand Model of the Brain.

 

NOTES COMPLEMENTAIRES

Extrait de l’Art de la Méditation, Matthieu Ricard, sur les bienfaits de la méditation : « Depuis une dizaine d’années, je participe également à plusieurs programmes de recherches scientifiques qui visent à mettre en évidence les effets de la méditation pratiquée sur de longues durées. Il en ressort qu’il est possible de développer considérablement des qualités telles que l’attention, l’équilibre émotionnel, l’altruisme et la paix intérieure. D’autres études ont également démontré les bienfaits qui découlent de vingt minutes de méditation quotidienne pratiquée pendant six à huit semaines : diminution de l’anxiété et de la vulnérabilité à la douleur, de la tendance à la dépression et à la colère, renforcement de l’attention, du système immunitaire et du bien-être en général. »

« Le cerveau est structurellement modifié par la méditation », Matthieu Ricard

J’ai moi-même participé en janvier 2021 à une étude scientifique sur les effets de la méditation de pleine conscience pendant une retraite en silence de 10 jours avec pratique intensive de la méditation, étude menée par une branche de l’INSERM, au même laboratoire de recherche où Matthieu Ricard a participé à des recherches scientifiques.

Article PoP’Sciences sur « La Méditation : à la croisée des neurosciences et de la psychologie » : https://popsciences.universite-lyon.fr/ressources/la-meditation-a-la-croisee-des-neurosciences-et-de-la-psychologie/

SOURCES :

Eckart Tolle, Le Pouvoir du Moment Présent.

« Le cerveau est structurellement modifié par la méditation », Matthieu Ricard

Jon Kabat-Zinn, Au cœur de la Tourmente, la Pleine Conscience

Eline Snel, Manuel Eduquer en Pleine Conscience

www.tdah-france.fr

Matthieu Ricard, Plaidoyer pour l’Altruisme

Tulku Thondup, L’Infini Pouvoir de Guérison de l’Esprit

Matthieu Ricard, l’Art de Méditer

Jack Kornfield, Bouddha mode d’emploi

Byron Katie, J’ai besoin que tu m’aimes : - est-ce vrai ?

Byron Katie, Le Retournement

Shirzad Chamine, Positive Intelligence

Frédéric Lenoir, Philosopher et méditer

Isabelle Filliozat, Au cœur des émotions de l’enfant

Jean Philippe Lachaux, La Magie de la Concentration

Philippe Laurent, Méditation de pleine conscience (Mindfulness), intérêt en pratique, https://www.tdah-france.fr/Meditation-de-pleine-conscience-Mindfulness-interet-en-pratique.html

Nadine Gaudin, Le modèle du Cerveau dans la main de Daniel Siegel, démonstration faite par Nadine Gaudin

Daniel Siegel, Dr Daniel Siegel presenting a Hand Model of the Brain

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